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Marseille

1996/1997 - Femmes.

« Allons, peintre excellent, peins-moi, excellent peintre,
ô toi le prince de cet art rhodien,
peins-moi comme je vais te le dire,
ma belle amie absente. »
Georg TRAKL

"Une fois encore, j’ai beaucoup dessiné avant de peindre.
Les dessins furent exécutés d’après un recueil prêté par un ami, qui avait pour titre : 1000 Nudes, clichés de la seconde moitié du XIXe et du début du XXe, collection Uwe Scheid. Cette fois, j’avais troqué le pinceau pour la plume, j’ai gratté des heures et des jours durant, pour reproduire ces photographies vendues à l’époque sous le manteau.
J’ai peint ensuite directement d’après ces modèles, sur des papiers aux dimensions réduites. Après, je les collais sur le support final, papier ou bois, en les ayant découpés, déchirés, ou laissés tels quels, et je les poursuivais en les plaçant tête en bas, pour les retravailler, puis les retournant à nouveau et ainsi de suite, jusqu’à ce que je décide qu’il n’y avait plus rien à en tirer. Cela finissait au bout du compte comme un mélange babélique d’à peu prés tout ce que j’avais fait jusqu’alors, un condensé de toutes les mièvreries que j’avais acquises en manière. C’est que je faisais de la littérature. "


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